Tout d’abord, vous poser la question indique que vous avez déjà perçu certains signes chez votre proche.
S’agit-il d’un changement d’humeur ou de comportement comme de l’agressivité, de l’anxiété, de la tristesse ou bien un repli sur soi ?
Avez-vous remarqué des modifications de son rythme de vie, de son appétit, de son sommeil, de la fréquence de ses sorties ?
Des difficultés relationnelles ont-elles peu à peu émergé comme par exemple des conflits, des ruptures, ou des absences sur le lieu de travail ?
Multiplie-t-il les conduites à risques sous l’effet de l’alcool ? Prend-il des risques sur la route ? A-t-il parfois un comportement agressif voire violent ? Enfin, avez-vous remarqué que l’achat d’alcool était de plus en plus fréquent, ou que des bouteilles étaient cachées à la maison ?
Ces questions peuvent vous aider à repérer si votre proche a un problème préoccupant avec l’alcool toutefois, la meilleure solution serait d’en parler avec lui. La démarche n’est pas facile : il peut vous trouver intrusif(ve), se sentir agressé, jugé surveillé. Aussi pour entamer le dialogue il sera préférable de parler de vous, de votre inquiétude à son sujet. Si malgré vos précautions votre proche se ferme, n’en soyez pas affecté(e) et essayez de lui en parler à un autre moment, plus favorable.
Rédigé par le Docteur Hachem Tyal Psychiatre, psychanalyste